Prix de l’immobilier - 1er trimestre de 2024
Statbel, l'office belge de statistique, publie aujourd'hui les prix belges de l’immobilier pour le premier trimestre 2024.
Principaux résultats:
- Le prix médian belge pour une maison de type fermé ou demi-fermé s'élevait à 259.500 euros. Le prix d'une maison de type ouvert était de 372.000 euros.
- La Région wallonne est la région la moins chère avec un prix médian de 178.000 euros pour des maisons de type fermé ou demi-fermé et de 300.000 euros pour des maisons de type ouvert.
- Elle est suivie par la Région flamande. Les maisons de type fermé ou demi-fermé y coûtaient 299.000 euros, les maisons de type ouvert 415.000 euros.
- La Région de Bruxelles-Capitale est la plus chère pour tous les types de logements. Les maisons de type fermé ou demi-fermé y coûtaient 499.000 euros. Le prix des maisons de type ouvert était de 1.100.000 euros.
- Le Brabant flamand et le Brabant wallon sont les provinces les plus chères. La province flamande la moins chère est la Flandre occidentale, et la province wallonne la moins chère est le Hainaut.
- Pour les maisons, Knokke-Heist est la commune la plus chère. Les maisons les moins chères se trouvent à Colfontaine.
- Knokke-Heist est aussi la commune la plus chère pour les appartements. Les appartements les moins chers se trouvent à Charleroi.
Tous les résultats de ce communiqué de presse sont basés sur les actes de vente enregistrés auprès de l’Administration générale de la Documentation patrimoniale du SPF Finances.
Belgique
Le prix médian pour une maison de type fermé ou demi-fermé s'élevait à 259.500 euros au premier trimestre 2024. Le prix d'une maison de type ouvert était de 372.000 euros. Les appartements coûtaient 240.125 euros.
BELGIQUE | 2022 | 2023 | 2024 | Évolution en % | Évolution en % |
---|---|---|---|---|---|
(q1) | (q1) | (q1) | 2023 (q1) / 2022 (q1) | 2024 (q1) / 2023 (q1) | |
Maisons de 2 ou 3 façades (de type fermé + demi-fermé) | 255.000 | 260.000 | 259.500 | +2% | --0,2% |
Maisons de 4 façades ou plus (de type ouvert) | 360.000 | 369.000 | 372.000 | +2,5% | +0,8% |
Appartements | 225.000 | 235.000 | 240.125 | +4,4% | +2,2% |
Prix médian (euro) |
Par rapport au premier trimestre de 2023, les prix médians des maisons de type fermé ou demi-fermé ont reculé de 0,2%. En ce qui concerne les maisons de type ouvert, les prix ont augmenté de 0,8%. Les prix des appartements ont augmenté de 2,2%.
(Le graphique montre les prix médians du premier trimestre de chaque année)
Les régions
On observe de nettes différences entre les régions:
- La Région wallonne est la moins chère. Au premier trimestre de 2024, les maisons de type fermé ou demi-fermé ont affiché un prix médian de 178.000 euros, soit une hausse de prix de 1,7% par rapport à la même période l’an dernier. Le prix médian des maisons de type ouvert a augmenté pour atteindre 300.000 euros, ce qui représente une hausse de 5,3%. Les prix des appartements ont baissé de 2,8% et coûtaient 175.000 euros:
RÉGION WALLONNE | 2022 | 2023 | 2024 | Évolution en % | Évolution en % |
---|---|---|---|---|---|
(q1) | (q1) | (q1) | 2023 (q1) / 2022 (q1) | 2024 (q1) / 2023 (q1) | |
Maisons de 2 ou 3 façades (de type fermé + demi-fermé) | 169.000 | 175.000 | 178.000 | +3,6% | +1,7% |
Maisons de 4 façades ou plus (de type ouvert) | 285.000 | 285.000 | 300.000 | 0,0% | +5,3% |
Appartements | 170.000 | 180.000 | 175.000 | +5,9% | --2,8% |
Prix médian (euro) |
- Elle est suivie par la Région flamande. Le prix des maisons de type fermé ou demi-fermé reste de 299.000 euros, soit presque le même niveau que l’année précédente, tout comme les maisons de type ouvert (415.000 euros). Les appartements ont coûté 249.000 euros et sont ainsi 2% plus chers:
RÉGION FLAMANDE | 2022 | 2023 | 2024 | Évolution en % | Évolution en % |
---|---|---|---|---|---|
(q1) | (q1) | (q1) | 2023 (q1) / 2022 (q1) | 2024 (q1) / 2023 (q1) | |
Maisons de 2 ou 3 façades (de type fermé + demi-fermé) | 280.000 | 299.250 | 299.000 | +6,9% | --0,1% |
Maisons de 4 façades ou plus (de type ouvert) | 395.000 | 415.000 | 415.000 | +5,1% | 0,0% |
Appartements | 230.000 | 244.072 | 249.000 | +6,1% | +2% |
Prix médian (euro) |
- La Région de Bruxelles-Capitale est la plus chère pour tous les types de logements. Les maisons de type fermé ou demi-fermé y coûtaient 499.000 euros et ont baissé de 0,2%. Les maisons de type ouvert y coûtaient 1.100.000 euros et ont augmenté de 30,2% par rapport à la même période l’an dernier. Les prix des appartements ont augmenté de 2,4% et coûtaient 260.000 euros:
RÉGION DE BRUXELLES-CAPITALE | 2022 | 2023 | 2024 | Évolution en % | Évolution en % |
---|---|---|---|---|---|
(q1) | (q1) | (q1) | 2023 (q1) / 2022 (q1) | 2024 (q1) / 2023 (q1) | |
Maisons de 2 ou 3 façades (de type fermé + demi-fermé) | 495.000 | 500.000 | 499.000 | +1% | --0,2% |
Maisons de 4 façades ou plus (de type ouvert) | 1.225.000 | 845.000 | 1.100.000 | -31,0% | +30,2% |
Appartements | 249.000 | 254.000 | 260.000 | +2% | +2,4% |
Prix médian (euro) |
Les provinces
En Région flamande, les maisons du Brabant flamand étaient les plus chères au premier trimestre 2024: une maison de type fermé ou demi-fermé y coûtait 355.000 euros. Pour une maison de type ouvert, le prix médian y était de 469.000 euros. Cette province était également la plus chère pour les appartements: 269.000 euros.
La Flandre occidentale était la province la moins chère. Le prix médian pour une maison de type fermé ou demi-fermé s'élevait à 250.000 euros. Les appartements y coûtaient 225.000 euros. Les maisons de type ouvert les moins chères se trouvent dans le Limbourg, avec un prix médian de 325.000 euros.
En Région wallonne, le Brabant wallon était la province la plus chère dans toutes les catégories: les maisons de type fermé ou demi-fermé y coûtaient 305.000 euros. Pour les maisons de type ouvert, le prix médian était de 440.000 euros. Les appartements atteignaient un prix de 230.000 euros.
Le Hainaut était la province la moins chère pour les maisons de type fermé ou demi-fermé (155.000 euros) et les appartements (152.500 euros). La province de Luxembourg était la moins chère pour les maisons de type ouvert (255.000 euros).
Les communes
Maisons
Les tableaux ci-dessous donnent un classement des communes les plus chères et les moins chères par région, sur la base de toutes les maisons de type fermé, demi-fermé ou ouvert.
La commune flamande la plus chère était Knokke-Heist avec un prix médian de 799.000 euros. Dans cette région, les maisons les moins chères se trouvaient à Menin avec un prix médian de 177.500 euros.
Les maisons wallonnes les plus chères se situaient à Lasne (535.000 euros) et les moins chères à Colfontaine (80.000 euros).
Dans la Région de Bruxelles-Capitale, Woluwe-Saint-Lambert présentait le prix médian le plus élevé avec 655.500 euros. Le prix médian le plus bas pour les maisons dans cette région a été enregistré dans la commune d’Anderlecht (325.000 euros).
Maisons - les communes les plus chères et les moins chères en Région flamande:
Communes les plus chères | Prix médian | Communes les moins chères | Prix médian | ||
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1 | KNOKKE-HEIST (38) | 799.000 | 1 | MENIN (102) | 177.500 |
2 | KRAAINEM (31) | 722.500 | 2 | WERVIK (44) | 195.000 |
SINT-MARTENS-LATEM (26) | 722.500 | 3 | LENDELEDE (18) | 215.000 | |
4 | WEZEMBEEK-OPPEM (23) | 697.500 | 4 | RENAIX (62) | 216.250 |
5 | RHODE-SAINT-GENÈSE (56) | 564.500 | 5 | MOORSLEDE (16) | 227.500 |
6 | KAMPENHOUT (23) | 526.000 | 6 | POPERINGE (42) | 235.000 |
7 | SCHILDE (58) | 515.000 | BILZEN (35) | 235.000 | |
8 | TERVUREN (48) | 502.500 | AVELGEM (22) | 235.000 | |
9 | KEERBERGEN (28) | 492.000 | 9 | GRAMMONT (103) | 237.000 |
10 | ZOERSEL (45) | 485.000 | 10 | BOURG-LÉOPOLD (21) | 237.500 |
Le nombre de transactions est mentionné entre parenthèses |
Maisons - les communes les plus chères et les moins chères en Région wallonne:
Communes les plus chères | Prix médian | Communes les moins chères | Prix médian | ||
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1 | LASNE (30) | 535.000 | 1 | COLFONTAINE (52) | 80.000 |
2 | WATERLOO (54) | 477.500 | 2 | ERQUELINNES (25) | 100.000 |
3 | CHAUMONT-GISTOUX (19) | 475.000 | 3 | FARCIENNES (20) | 124.000 |
4 | RIXENSART (46) | 411.500 | 4 | QUAREGNON (46) | 125.000 |
5 | GREZ-DOICEAU (24) | 379.500 | 5 | FRAMERIES (58) | 135.000 |
6 | BRAINE-LE-CHÂTEAU (18) | 370.000 | 6 | BOUSSU (44) | 144.500 |
7 | GENAPPE (29) | 365.500 | 7 | CHARLEROI (455) | 145.000 |
8 | OTTIGNIES-LOUVAIN-LA-NEUVE (33) | 360.000 | DOUR (56) | 145.000 | |
9 | BRAINE-L’ALLEUD (84) | 345.000 | 9 | FONTAINE-L'ÉVÊQUE (37) | 147.500 |
COURT-SAINT-ÉTIENNE (19) | 345.000 | 10 | COMINES-WARNETON (36) | 150.000 | |
BERNISSART (28) | 150.000 | ||||
Le nombre de transactions est mentionné entre parenthèses |
Appartements
Les tableaux ci-dessous donnent un classement des communes les plus chères et les moins chères par région pour les appartements.
La commune flamande la plus chère sur le marché des appartements était Knokke-Heist avec un prix médian de 575.000 euros. Dans cette région, les appartements les moins chers se trouvaient à Diepenbeek avec un prix médian de 158.500 euros.
Les appartements wallons les plus chers se situaient à Braine-L’Alleud (280.000 euros) et les moins chers à Charleroi (102.500 euros).
Dans la Région de Bruxelles-Capitale, Woluwé-Saint-Pierre affichait le prix médian le plus élevé pour un appartement, à savoir 373.364 euros. Le prix médian le plus bas a été enregistré dans la commune d’Anderlecht (190.000 euros).
Appartements - les communes les plus chères et les moins chères en Région flamande:
Communes les plus chères | Prix médian | Communes les moins chères | Prix médian | ||
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1 | KNOKKE-HEIST (127) | 575.000 | 1 | DIEPENBEEK (22) | 158.500 |
2 | ZAVENTEM (33) | 300.000 | 2 | ROULERS (31) | 170.000 |
3 | EDEGEM (41) | 297.750 | 3 | TIRLEMONT (35) | 181.750 |
4 | LOUVAIN (141) | 290.000 | 4 | RENAIX (16) | 194.750 |
AUDENARDE (27) | 290.000 | 5 | OSTENDE (208) | 198.500 | |
6 | GAND (299) | 289.960 | HARELBEKE (18) | 198.500 | |
7 | WAREGEM (24) | 276.000 | 7 | MIDDELKERKE (113) | 200.000 |
8 | HALLE (38) | 275.000 | BOOM (19) | 200.000 | |
BEVEREN (26) | 275.000 | 9 | BREDENE (32) | 207.000 | |
10 | TAMISE (21) | 269.500 | 10 | LA PANNE (49) | 208.000 |
Le nombre de transactions est mentionné entre parenthèses |
Appartements - les communes les plus chères et les moins chères en Région wallonne:
Communes les plus chères | Prix médian | Communes les moins chères | Prix médian | ||
---|---|---|---|---|---|
1 | BRAINE-L’ALLEUD (17) | 280.000 | 1 | CHARLEROI (101) | 102.500 |
2 | ARLON (21) | 250.000 | 2 | LA LOUVIERE (27) | 135.000 |
3 | OTTIGNIES-LOUVAIN-LA-NEUVE (39) | 245.000 | 3 | SERAING (23) | 139.000 |
4 | WAVRE (41) | 225.000 | 4 | LIÈGE (118) | 155.000 |
5 | TUBIZE (24) | 195.000 | 5 | MONS (53) | 160.000 |
6 | NIVELLES (35) | 190.000 | 6 | HUY (16) | 167.250 |
7 | TOURNAI (26) | 172.500 | 7 | VERVIERS (22) | 170.000 |
8 | NAMUR (98) | 172.000 | 8 | NAMUR (98) | 172.000 |
9 | VERVIERS (22) | 170.000 | 9 | TOURNAI (26) | 172.500 |
10 | HUY (16) | 167.250 | 10 | NIVELLES (35) | 190.000 |
Le nombre de transactions est mentionné entre parenthèses |
Appartements - les communes les plus chères et les moins chères en Région de Bruxelles-Capitale:
Communes les plus chères | Prix médian | Communes les moins chères | Prix médian | ||
---|---|---|---|---|---|
1 | WOLUWE-SAINT-PIERRE (62) | 373.364 | 1 | ANDERLECHT (146) | 190.000 |
2 | IXELLES (187) | 340.000 | 2 | BERCHEM-SAINTE-AGATHE (42) | 200.000 |
3 | WOLUWE-SAINT-LAMBERT (123) | 330.000 | 3 | GANSHOREN (53) | 205.000 |
4 | UCCLE (192) | 322.500 | 4 | KOEKELBERG (33) | 207.000 |
5 | SAINT-GILLES (63) | 290.000 | 5 | MOLENBEEK-SAINT-JEAN (170) | 215.000 |
AUDERGHEM (40) | 290.000 | 6 | JETTE (102) | 220.000 | |
7 | ETTERBEEK (84) | 288.500 | 7 | SAINT-JOSSE-TEN-NOODE (49) | 230.000 |
8 | BRUXELLES (261) | 285.000 | 8 | EVERE (74) | 245.000 |
9 | FOREST (140) | 284.500 | 9 | SCHAERBEEK (176) | 251.000 |
10 | WATERMAEL-BOITSFORT (28) | 257.500 | 10 | WATERMAEL-BOITSFORT (28) | 257.500 |
Le nombre de transactions est mentionné entre parenthèses |
Annexes
Tableaux récapitulatifs régions + provinces
Prix médian (euro) | 2022 (q1) |
2023 (q1) |
2024 (q1) |
Évolution en % 2023(q1) / 2022(q1) |
Évolution en % 2024(q1) / 2023(q1) |
|
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BELGIQUE | Maisons de 2 ou 3 façades (de type fermé + demi-fermé) | 255.000 | 260.000 | 259.500 | +2,0% | -0,2% |
Maisons de 4 façades ou plus (de type ouvert) | 360.000 | 369.000 | 372.000 | +2,5% | +0,8% | |
Appartements | 225.000 | 235.000 | 240.125 | +4,4% | +2,2% | |
RÉGION FLAMANDE | Maisons de 2 ou 3 façades (de type fermé + demi-fermé) | 280.000 | 299.250 | 299.000 | +6,9% | -0,1% |
Maisons de 4 façades ou plus (de type ouvert) | 395.000 | 415.000 | 415.000 | +5,1% | 0,0% | |
Appartements | 230.000 | 244.072 | 249.000 | +6,1% | +2,0% | |
RÉGION WALLONNE | Maisons de 2 ou 3 façades (de type fermé + demi-fermé) | 169.000 | 175.000 | 178.000 | +3,6% | +1,7% |
Maisons de 4 façades ou plus (de type ouvert) | 285.000 | 285.000 | 300.000 | 0,0% | +5,3% | |
Appartements | 170.000 | 180.000 | 175.000 | +5,9% | -2,8% | |
RÉGION DE BRUXELLES-CAPITALE | Maisons de 2 ou 3 façades (de type fermé + demi-fermé) | 495.000 | 500.000 | 499.000 | +1,0% | -0,2% |
Maisons de 4 façades ou plus (de type ouvert) | 1.225.000 | 845.000 | 1.100.000 | -31,0% | +30,2% | |
Appartements | 249.000 | 254.000 | 260.000 | +2,0% | +2,4% | |
PROVINCE D’ANVERS | Maisons de 2 ou 3 façades (de type fermé + demi-fermé) | 310.000 | 330.000 | 340.000 | +6,5% | +3,0% |
Maisons de 4 façades ou plus (de type ouvert) | 420.000 | 430.000 | 462.750 | +2,4% | +7,6% | |
Appartements | 230.000 | 241.000 | 250.000 | +4,8% | +3,7% | |
PROVINCE DU BRABANT FLAMAND | Maisons de 2 ou 3 façades (de type fermé + demi-fermé) | 330.500 | 350.000 | 355.000 | +5,9% | +1,4% |
Maisons de 4 façades ou plus (de type ouvert) | 440.500 | 465.000 | 469.000 | +5,6% | +0,9% | |
Appartements | 251.000 | 274.000 | 269.000 | +9,2% | -1,8% | |
PROVINCE DU BRABANT WALLON | Maisons de 2 ou 3 façades (de type fermé + demi-fermé) | 306.000 | 320.000 | 305.000 | +4,6% | -4,7% |
Maisons de 4 façades ou plus (de type ouvert) | 465.000 | 475.000 | 440.000 | +2,2% | -7,4% | |
Appartements | 240.000 | 255.500 | 230.000 | +6,5% | -10,0% | |
PROVINCE DE FLANDRE OCCIDENTALE | Maisons de 2 ou 3 façades (de type fermé + demi-fermé) | 245.000 | 265.000 | 250.000 | +8,2% | -5,7% |
Maisons de 4 façades ou plus (de type ouvert) | 392.000 | 407.500 | 410.000 | +4,0% | +0,6% | |
Appartements | 220.000 | 230.000 | 225.000 | +4,5% | -2,2% | |
PROVINCE DE FLANDRE ORIENTALE | Maisons de 2 ou 3 façades (de type fermé + demi-fermé) | 276.000 | 285.000 | 290.000 | +3,3% | +1,8% |
Maisons de 4 façades ou plus (de type ouvert) | 420.000 | 430.000 | 428.000 | +2,4% | -0,5% | |
Appartements | 235.000 | 254.500 | 255.000 | +8,3% | +0,2% | |
PROVINCE DE HAINAUT | Maisons de 2 ou 3 façades (de type fermé + demi-fermé) | 150.000 | 155.000 | 155.000 | +3,3% | 0,0% |
Maisons de 4 façades ou plus (de type ouvert) | 263.250 | 270.000 | 270.000 | +2,6% | 0,0% | |
Appartements | 140.000 | 155.000 | 152.500 | +10,7% | -1,6% | |
PROVINCE DE LIÈGE | Maisons de 2 ou 3 façades (de type fermé + demi-fermé) | 172.000 | 180.000 | 183.885 | +4,7% | +2,2% |
Maisons de 4 façades ou plus (de type ouvert) | 290.000 | 285.000 | 295.000 | -1,7% | +3,5% | |
Appartements | 169.000 | 169.000 | 171.000 | 0,0% | +1,2% | |
PROVINCE DE LIMBOURG | Maisons de 2 ou 3 façades (de type fermé + demi-fermé) | 230.000 | 245.000 | 255.000 | +6,5% | +4,1% |
Maisons de 4 façades ou plus (de type ouvert) | 300.000 | 330.000 | 325.000 | +10,0% | -1,5% | |
Appartements | 215.000 | 225.000 | 235.000 | +4,7% | +4,4% | |
PROVINCE DE LUXEMBOURG | Maisons de 2 ou 3 façades (de type fermé + demi-fermé) | 186.000 | 195.000 | 195.000 | +4,8% | 0,0% |
Maisons de 4 façades ou plus (de type ouvert) | 260.000 | 258.000 | 255.000 | -0,8% | -1,2% | |
Appartements | 185.000 | 209.000 | 200.000 | +13,0% | -4,3% | |
PROVINCE DE NAMUR | Maisons de 2 ou 3 façades (de type fermé + demi-fermé) | 185.000 | 190.000 | 212.000 | +2,7% | +11,6% |
Maisons de 4 façades ou plus (de type ouvert) | 245.000 | 250.000 | 305.000 | +2,0% | +22,0% | |
Appartements | 165.000 | 185.000 | 179.500 | +12,1% | -3,0% |
Aperçu global
La statistique des prix de l'immobilier se base sur les actes de vente enregistrés par le SPF Finances, et plus particulièrement l’Administration générale de la Documentation patrimoniale (AGDP), mieux connue sous le nom de Cadastre.
Jusqu'en 2004, les données nécessaires étaient transmises à Statbel sur papier. A partir 2005, les données ont été transmises en format numérique, sur la base du système d'enregistrement CADNET/LOCO. A partir de 2016, le système STIPAD a remplacé le système CADNET/LOCO au sein de l'AGDP.
Ce document décrit la méthodologie utilisée pour le calcul des prix de l'immobilier.
Ventes de gré à gré versus ventes publiques
Dans le cas d'une vente de gré à gré d'un bien immobilier, l'acheteur et le vendeur déterminent un prix de vente d’un commun accord.
Dans le cas d'une vente publique, le bien immobilier est vendu selon le système de l'offre la plus élevée. Elle se déroule généralement sous la direction d'un notaire dans un espace public (par exemple un café) et est annoncée dans un journal local, par exemple.
Les prix de l'immobilier tels que calculés par Statbel sont basés sur les ventes de gré à gré et les ventes publiques.
Compromis versus actes
Dans le cas d'une vente de gré à gré d'un bien immobilier, un compromis est d'abord signé entre le vendeur et l'acheteur. La signature de l'acte authentique a lieu chez le notaire dans les 4 mois qui suivent la date du compromis (la passation de l'acte).
Tous les compromis n'entraînent pas une vente effective. Il est possible que l'acheteur ne trouve pas le financement nécessaire après la signature du compromis parce que la banque a refusé le crédit hypothécaire par exemple.
Les prix de l'immobilier tels que calculés par Statbel se basent sur les actes passés chez le notaire. Il s'agit donc des ventes effectives et non des compromis.
Prix de vente
Outre le prix de vente convenu, l'acheteur doit encore payer des frais supplémentaires, comme les droits d'enregistrement (ou la TVA dans le cas d'une nouvelle construction) et les honoraires du notaire pour la passation de l'acte. Si l'on contracte un prêt hypothécaire, les droits d'inscription hypothécaire et les éventuels frais de dossier de la banque viennent s'ajouter. Pour le calcul des prix de l'immobilier, on ne tient compte que des prix de vente convenus, hors frais supplémentaires.
Type de bien immobilier
Immobilier résidentiel
Le set de données du Cadastre auquel Statbel avait accès de 2005 à 2017 pour le calcul des prix de l'immobilier reprenait les catégories suivantes de biens immobiliers:
- maisons d’habitation
- villas
- appartements
Ces catégories sont basées sur la nature mentionnée sur le plan cadastral. Cette nature est déterminée une fois que le nouveau bâtiment est achevé. Ensuite, cette nature n'est pas toujours mise à jour si la destination du bâtiment change.
La répartition 'maison d'habitation' versus 'villa' se base sur le jugement (subjectif) de l'évaluateur du Cadastre.
Dans la suite de ce document, les prix de l'immobilier calculés selon la répartition ci-dessus sont mentionnés comme les prix de l'immobilier selon l'"ancienne méthodologie". A partir de 2017, un set de données plus complet, comprenant une description détaillée du bien, a été mis à disposition de Statbel. Il fournit deux variables supplémentaires : la nature selon l'acte de vente et le code de construction.
Ces informations complémentaires permettent d'optimaliser encore la méthodologie:
- Pour déterminer le type de bâtiment, on n'utilise plus la nature mentionnée sur le plan cadastral mais la nature mentionnée dans l'acte de vente. Cette nature est plus actuelle car elle est constatée (par le notaire) lors de chaque vente.
- Les maisons sont désormais réparties objectivement selon le nombre de façades. L'ancienne méthode parlait de maisons d'habitation et de villas mais cette qualification est subjective. Dans la méthodologie modifiée, on distingue désormais les maisons avec 2 ou 3 façades et les maisons de 4 façades ou plus.
Dans la suite de ce document, les prix de l'immobilier calculés sur la base de la nature selon l'acte de vente sont mentionnés comme les prix de l'immobilier selon la "nouvelle méthodologie".
Terrains à bâtir
Les variables supplémentaires fournies ne permettent pas de calculer des prix de référence pour les terrains à bâtir. La raison est qu'une grande partie des terrains à bâtir effectifs ont été attribués à une catégorie résiduelle, dans laquelle on trouve de tout: terres agricoles, terrains industriels, terrains à bâtir, etc. Cela concerne plus de 50% de l'ensemble des terrains à bâtir.
Autres types de biens immobiliers
De même, pour les biens immobiliers non résidentiels (agriculture, commerce, etc.), la base de données du Cadastre ne permet pas de calculer des résultats. Les biens immobiliers de cette catégorie sont très souvent vendus en lot, avec d'autres parcelles à finalités diverses pour un prix total, de sorte qu'il n'est pas possible de calculer un prix par propriété individuelle et, par conséquent, les prix médians par catégorie.
Nouveaux bâtiments
Dans l'ancienne méthodologie, toutes les transactions qui se trouvaient dans le set de données sommaire du Cadastre étaient reprises dans le calcul. Il incluait également une partie des nouvelles constructions.
Grâce au set de données plus détaillé dont Statbel dispose depuis 2016 et après une analyse conjointe avec le Cadastre, il est apparu que les nouvelles constructions effectives n'étaient pas toutes reprises dans le set de données et que les données relatives aux nouvelles constructions qui étaient bien incluses n'étaient pas toujours précises. La base de données du cadastre ne permet donc pas de se forger une image correcte des ventes totales de nouvelles constructions. Pour cette raison, la nouvelle méthodologie optimalisée ne tient compte que du marché immobilier secondaire (revente) et toutes les transactions relatives aux nouvelles constructions sont éliminées.
Nettoyage des sets de données
Les sets de données fournis par le Cadastre sont nettoyés de deux manières.
D'une part, toutes les transactions qui n'appartiennent pas à l'univers de la statistique sont éliminées. Ces transactions ne sont pas prises en compte dans le calcul du prix de référence ou du nombre de transactions. Il s'agit par exemple des transferts à la suite d'héritages. Dans la méthodologie optimalisée, les nouvelles constructions sont aussi éliminées.
De même, les transactions dont des données essentielles sont inconnues - comme p.ex. la date de vente ou le type de bien immobilier - sont également éliminées.
D'autre part, des filtres sont utilisés pour détecter des données manquantes. Dans ce cas, les données manquantes permettent bien d'intégrer les transactions dans le calcul du nombre de transactions mais elles sont négligées pour le calcul du prix de référence. Il s'agit par exemple des transactions dont seul le prix manque. Les transactions concernant la vente de plusieurs biens immobiliers en un seul lot pour un prix global entrent aussi dans cette catégorie.
Résultats
Dans l'ancienne méthodologie, les résultats calculés comprennent les prix moyens, les prix médians, les prix par percentiles, le nombre de transactions, les prix totaux et les superficies totales.
Dans la nouvelle méthodologie optimalisée, les résultats calculés se composent des prix médians, des prix par percentiles et du nombre de transactions.
Les résultats sont groupés par année, par semestre ou trimestre, par type de logement et par localité (les communes, les arrondissements, les provinces, les régions et le pays).
Prix de référence: prix moyen versus prix médian
Pour des ventilations statistiques caractérisées par des observations avec des valeurs extrêmes (comme p. ex. le prix de vente des biens immobiliers), il convient de tenir compte du fait que la moyenne, en tant qu'outil de mesure central est fortement influencée par ces valeurs extrêmes: une valeur extrême va orienter dans une large mesure la moyenne vers elle.
Le prix médian est un outil de mesure central plus adéquat. Il s'agit du prix par rapport auquel 50% des transactions sont moins chères et 50% plus chères. L'influence des valeurs extrêmes sur cet outil de mesure est minime voire inexistante : la médiane ne change pas ou à peine si une valeur extrême est ajoutée ou supprimée du calcul (contrairement à la moyenne). Le prix médian est donc un outil de mesure plus stable que le prix moyen.
Dans les publications de Statbel, le prix médian est utilisé comme prix de référence.
Prix par percentiles
Les prix par percentiles sont des outils de mesure supplémentaires qui, conjointement au prix médian, donnent une meilleure image de la ventilation statistique des prix. Le 25e percentile (aussi appelé le premier quartile = Q25) est le prix par rapport auquel 25% des transactions sont aussi chères ou moins chères alors que 75% des transactions sont aussi chères ou plus chères.
Le 75e percentile (aussi appelé le troisième quartile = Q75) est le prix par rapport auquel 75% des transactions sont aussi chères ou moins chères alors que 25% des transactions sont aussi chères ou plus chères.
Les prix médians et les prix par percentiles ne sont publiés qu'à partir de 16 transactions avec prix valable par agrégat, afin d'atteindre une certaine représentativité et de garantir la confidentialité des données individuelles. La base de données du Cadastre contient parfois des transactions sans prix valable. Ces transactions sont prises en compte pour le nombre total de transactions, mais ne sont pas reprises dans le calcul du prix. S'il est question pour un agrégat d'une ou plusieurs transactions dont le prix n'est pas valable, le nombre de transactions pour lesquelles les prix sont montrés sera plus élevé que la limite de 16 transactions visée ci-dessus, conformément au nombre de transactions dont le prix n'est pas valable.
Prix total
En raison du nombre relativement élevé de transactions dont le prix manque (surtout depuis STIPAD), on ne publie plus de prix total dans la nouvelle méthodologie optimalisée.