La Flandre tire le nombre de mariages belges vers le haut

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La Flandre tire le nombre de mariages belges vers le haut

45.059 mariages ont été célébrés en 2018, soit une légère augmentation de 1,7% par rapport à l’année précédente. Avec 38.921 nouvelles déclarations, les cohabitations sont quant à elles plutôt stables (-0,3% par rapport à 2017).

Les divorces sont dans un état stationnaire : 23.135 en 2018, soit +0,3% par rapport à 2017. Il en va de même pour les veuvages (+0,2% en comparaison avec les valeurs de 2017). Les cessations de cohabitations légales sont, de leur côté, à la hausse (+4,4%).

  • La durée de mariage avant divorce ou veuvage n’évolue guère, à respectivement 15 et 48,4 ans de vie commune.
  • On note une légère hausse de la durée moyenne de cohabitation : elle passe de 4,3 en 2017 à 4,6 ans l’année suivante.
  • Le mariage reste la 1ère cause de cessation de cohabitation légale.
  • Les mois d’été sont encore une fois plébiscités pour se passer la bague au doigt : ils regroupent 53,9% des unions maritales. A contrario, pas de penchant saisonnier pour la cohabitation légale.
  • Les veuves sont toujours majoritaires par rapport aux veufs.

La Flandre constitue le moteur de la faible hausse des mariages dans notre pays. C’est en effet la région où ce type de partenariat affiche la plus forte augmentation (+2,1% par rapport à 2017). Dans les deux autres régions, la tendance est à la stabilité : +0,4% en Wallonie et -0,6% à Bruxelles-Capitale.

Le nombre de divorces n’évolue guère. A l’inverse, les cessations de cohabitations légales s’accroissent : +4,4% par rapport à 2017.

La mise en couple se maintient autour de 30 ans

En 2018, c’est toujours vers la trentaine que les partenaires célibataires se mettent pour la première fois en cohabitation légale, en moyenne à 31,4 ans pour le premier cohabitant et 29,4 ans pour le second. Les célibataires se marient un peu plus tardivement, à 33 ans pour le premier conjoint et 30,7 ans pour le second. Dans les deux cas, l’écart d’âge au sein du couple ne varie pas d’une année à l’autre : il s’élève à 2 ans pour les cohabitants et 2,4 ans pour les conjoints.

Phénomènes en hausse ou en baisse ?

Si l’on rapporte les événements à la « promotion » de mariages dont ils sont issus, on observe que la divortialité[1] reste constante : moins d’un mariage sur deux se clôture par un divorce. Du côté du veuvage, pas d’évolution notable puisqu’un peu plus d’un mariage sur deux prend fin par le décès de l’un des conjoints.

Chiffres associés


[1] L'indicateur conjoncturel de divortialité ou somme des divorces réduits indique le nombre de divorces dans une promotion fictive de 1000 mariages dont les taux de divorce seraient à chaque durée de mariage égaux à ceux observés l'année considérée.