En février 2025, 984 faillites ont été comptabilisées par les tribunaux de l’entreprise. Il s’agit d’une augmentation de 4,5% par rapport au mois de janvier 2025 (942).
Statbel, l’office belge de statistique, publie, également un rapport détaillé présentant les évolutions principales des chiffres mensuels sur les faillites que vous pouvez consulter ici.
Le nombre de faillites enregistrées en février 2025 est plus faible que celui du même mois en 2024 (-1,0%) mais est plus élevé que celui de 2023 (+18,8%).
Au niveau régional, le nombre de faillites a augmenté par rapport à janvier 2025 en Région flamande (+4,8%) et en Région de Bruxelles-Capitale (+21,0%). Dans cette dernière région uniquement, ce nombre a progressé par rapport à février 2024 (+43,3%) et à février 2023 (+114,9%) simultanément. Il s’agit de la valeur la plus élevée pour un mois de février en Région de Bruxelles-Capitale depuis 2020 (210).
Par ailleurs, le nombre de faillites enregistrées en février 2025 a progressé dans cinq secteurs d’activité par rapport à janvier 2025. Deux de ces secteurs ont également vu ce nombre être plus important que ceux de février 2024 et de février 2023 simultanément:
- l’horeca avec 175 faillites, où il faut remonter en 2020 pour y trouver un nombre plus important durant ce mois-là (178);
- les transports et entreposage avec 73 faillites, ce qui signifie le nombre le plus élevé dans ce secteur durant un mois de février puisque le précédent record en février s’élevait à 55 faillites en 2024.
Après deux mois en 2025, le nombre de faillites enregistrées en Belgique constitue un record dans trois secteurs d’activités :
- les transports et entreposage avec 128 faillites, soit 11,3% de plus qu’en 2024 (115), précédent record;
- la construction où 474 faillites ont été comptabilisées, ce qui signifie une hausse de 6,0% par rapport au précédent record en 2024 (447);
- les activités spécialisées, scientifiques et techniques avec 157 faillites, soit 4,0% de plus qu’en 2024 (151).
En ce qui concerne le nombre de pertes d’emploi enregistrées en février 2025, il s’élève à 2.844, ce qui correspond à une diminution de 1,1% en comparaison de la valeur du mois de janvier 2025 (2.877). Il représente par contre des hausses de 17,3% par rapport à février 2024 et de 35,9% par rapport à février 2023. Il faut retourner en février 2014 pour obtenir un nombre de pertes d’emploi plus élevé en Belgique lors de ce mois (3.137).
Le nombre de pertes d’emploi comptabilisées en février 2025 est plus élevé que celui de janvier 2025 en Région flamande (+43,3%) et en Région wallonne (+7,2%). Ce nombre a également progressé en Région flamande et en Région de Bruxelles-Capitale par rapport à février 2024 et à février 2023 simultanément. Il s’agit d’ailleurs de la valeur la plus élevée pour un mois de février en Région flamande depuis le précédent record en 2024 (1.712 contre 1.469) tandis qu’il faut remonter en février 2020 pour retrouver un nombre de pertes d’emploi plus important ce mois-là en Région de Bruxelles-Capitale (674 contre 459).
Enfin, le nombre de pertes d’emploi enregistrées en février 2025 a progressé dans six secteurs d’activité par rapport à janvier 2025. Trois d’entre eux ont également vu ce nombre être plus important que ceux de février 2024 et de février 2023 simultanément :
- l’industrie, énergie avec 584 pertes d’emploi, ce qui signifie la valeur la plus élevée durant ce mois depuis le précédent record en 2020 (571);
- la construction où 488 pertes d’emploi ont été enregistrées, soit le nombre le plus élevé pour un mois de février depuis 2016 (488);
- l’information et communication avec 78 pertes d’emploi, où il faut remonter en 2014 pour y trouver un nombre plus important durant ce mois-là (91).
En parallèle à ce communiqué et au rapport complémentaire où la période analysée s’étend de 2013 à 2025, Statbel publie également des chiffres mensuels plus détaillés qui peuvent être ventilés par commune, par classe NACEBEL 2008 ou encore remonter jusqu’à l’année 2000 en ce qui concerne les faillites et à 2005 en ce qui concerne les pertes d’emploi. Ces chiffres sont accessibles sur be.STAT via l’onglet « Chiffres » de cette publication.
Lors de l'interprétation des chiffres, il convient de tenir compte du fait qu'il existe un certain retard entre la cessation de l'activité économique et la déclaration de faillite par le tribunal de l’entreprise. Suite à cela, l'impact au niveau économique n’est visible dans les chiffres qu’après un certain délai.