Baisse de 12,3% des déchets municipaux par habitant

Environnement
Baisse de 12,3% des déchets municipaux par habitant

La production moyenne des déchets municipaux en Belgique par habitant a baissé de 779 kg en 2021 à 683 kg en 2022 [1],, ce qui représente une diminution de 12,3%.

Au niveau national, on dénombrait 8.752.926 tonnes de déchets municipaux en 2021 et 7.915.113 tonnes en 2022. En glissement annuel, cela représente une baisse de 9,6%.

En 2022, 46% des déchets municipaux étaient incinérés, 33% étaient recyclés, 19% servaient au compost et à la fermentation et 0,2% étaient mis en décharge.


[1] Entre 2019 et 2020, il y a une grande rupture dans les chiffres. L'Union européenne a décidé de mieux surveiller la transition vers une économie circulaire et les taux de recyclage dans les États membres. La définition des déchets municipaux a donc été harmonisée dans tous les États membres. Les déchets municipaux sont désormais définis comme les déchets provenant des ménages et les déchets provenant d’autres sources, comme le commerce de détail, les administrations, l’éducation, les services de santé, les services d’hébergement et de restauration, et d’autres services et activités, qui sont similaires, par leur nature et leur composition, aux déchets provenant des ménages. En conséquence, les déchets municipaux englobent, entre autres, les déchets provenant de l’entretien des parcs et jardins, tels que les feuilles, les tontes de gazon et les tailles d’arbres, ainsi que les déchets de fin de marchés et les déchets des services de nettoyage des rues, tels que le contenu des poubelles publiques et les balayures de rues, à l’exception de matières telles que le sable, la pierre, la boue ou la poussière. Pour la Belgique, cela signifie que la source des déchets municipaux est beaucoup plus large par rapport à 2019 et avant. La production (et le traitement) des déchets est donc beaucoup plus importante qu'auparavant.