Le nombre de nuitées dans les centres et villages de vacances belges s'élevait à 2.392.150 en novembre 2021. Au niveau national, la plupart des nuitées ont eu lieu dans des logements de vacances (18%) et des hôtels (50%).
Par rapport à novembre 2020[1], il s’agit d’une hausse de 304% du nombre de nuitées. Dans les hôtels, le nombre de nuitées a augmenté de 404%. Si l’on compare avec 2019, on constate toutefois une baisse de 12% en général, et de 26% pour les hôtels.
En Région wallonne, on a dénombré 515.466 nuitées, ce qui représente une hausse de 243% par rapport à novembre 2020. La Région flamande et la Région de Bruxelles-Capitale ont accueilli respectivement 1.484.545 et 392.139 nuitées, ce qui représente des hausses respectives de 269% et 898% par rapport à novembre 2020. La Région flamande et la Région wallonne enregistrent de faibles baisses par rapport à novembre 2019, de 3% et 6% respectivement. En Région bruxelloise, la baisse reste plus importante (-38%) par rapport à novembre 2019.
Remarque
Du 3 novembre 2020 au 7 février 2021, les parcs de vacances et les campings ont dû fermer. Les hôtels et B&B ont pu rester ouverts, mais les restaurants et les bars ont dû fermer. Les repas devaient donc être pris dans la chambre.
A partir du 8 février, les parcs de vacances et les campings ont pu rouvrir leurs portes mais leurs piscines, leurs espaces intérieurs communs et leurs installations, comme les restaurants et les bars, devaient rester fermés.
Le 8 mai 2021, les terrasses ont à nouveau pu ouvrir. A partir du 9 juin 2021, il a été autorisé de consommer à l’intérieur des établissements horeca.
Le 8 mai 2021, les piscines ont aussi pu rouvrir leur portes. Dans la pratique, ce n’était pas (encore) le cas dans les parcs de vacances en raison de la règle du 1,5 mètre.
Les camps et excursions scolaires avec nuitées n’étaient pas autorisés jusqu’en juin 2021 inclus.
A titre exceptionnel, les chiffres des auberges de jeunesse et des B&B ne sont disponibles qu’au niveau national pour les mois de janvier, février et mai, et au niveau régional pour mars, avril et juin.
[1] Lors de l’interprétation de l’évolution entre les mêmes mois de deux années consécutives, il est important de tenir compte des différences de nombre de jours fériés, de jours de vacances scolaires et de week-ends entre les deux mois.